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  • Photo du rédacteurMichaël Billecocq

Un jour, un rêve. Ou par quel chemin j'ai rencontré mon âme.

Mon âme ! pendant la grande majorité de ma vie, je n'avais pas conscience qu'une âme habitait mon corps, mieux encore, je n'avais pas conscience d'être autre chose que mon corps.


Une âme, c'est le lien entre le subtil des subtils et ce monde dense dans lequel mon Moi Divin, mon Je Suis a choisi d'expérimenter la dualité : le jour/la nuit, l'homme/la femme, les opposés, les différences, les ressemblances, les attirances et les répulsions.


Pendant longtemps le mot âme était banni de mon vocabulaire, bien trop associé à la religion catholique que je réfutais. Bien que très sensible aux paroles de Jésus, je ne voyais que trop les incohérences des humains croyants que je côtoyais. Comment pouvait-on prôner des paroles d'amour et faire la guerre en même temps ? Comment se faisait-il que la religion soit autant dissociée du quotidien ? Et qu'a t'on fait des paroles de Jésus ? Petit il me semblait que les grandes personnes étaient décidément très compliquées. Chaque fois que ma grand-mère parlait de Jésus je pouvais sentir tout l'amour qu'il porte. Un amour bien différent de celui que j'apprenais à vivre dans ce monde, car en vrai ce que nous nommons amour est affection et est conditionnel.


En grandissant il me semblait que l'existence avait un sens très faible. J'avais du mal à concevoir que le but de ma vie était de fonder une famille, travailler, regarder la tv et acheter plein de choses plus frustrantes les unes que les autres.


C'est vers 35 ans et à la suite d'un gros problème à mes épaules et que tout s'est apparement écroulé dans ma vie, qu'une lueur s'est dévoilée. Là au plus profond de moi. J'ai vu, senti une faible flamme vaciller et donner tout son coeur pour éclairer le plus possible. J'ai senti que cela me ramenait à l'énergie de l'enfant libre que j'ai été, de cet enfant qui sait que tout est possible et qui possède l'insouciance des grands explorateurs.


Alors j'ai commencé à l'écouter. Et plus je l'écoutais, plus elle prenait de la place en moi. De cette petite flamme naquit un feu d'abord timide, puis qui devint ardent, il se déployait. J'ai commencé à oser. Oser réaliser des rêves. Vous savez, ces rêves oh pas très grands mais que l'on remet toujours à plus tard faute de temps ou d'argent, ou par peur qu'il se réalise et de le perdre.


Un jour de Noël 2008, je pris une décision. Fort d'avoir oser pendant 1 an, me revient en mémoire un grand rêve : celui d'aller en Mongolie par mes propres moyens. Ce n'était qu'une décision. Il me fallait accepter de donner vie à ce rêve, il me fallait accepter que la réalité ne soit pas aussi jolie que mes projections, il me fallait accepter de pouvoir échouer.


Un moment d'une puissance inouïe. Je me souviens de ce sentiment de liberté que j'ai ressenti en prenant la décision. Je vais partir en Mongolie seul et à moto.


À partir de cet instant, tout s'est mis en place avec une grande fluidité. Je me sentais porté, je me sentais proche de toute chose et j'ai vécu une année de ce que je pourrais appeler d'illumination. Cette décision a été le pas qui m'a permis de faire voler en éclats les premières barrières que je me mettais sur mon chemin. Et derrière lesquelles j'ai découvert une autre réalité du monde dans lequel j'évolue.


Jusqu'alors, le monde me semblait fini et bien cadré. Puis j'ai entrevu ce qui se trouve derrière ce cadre de croyances formant une frontière invisible. Le monde est alors apparu bien plus vaste, bien plus plein, les couleurs bien plus intenses et rien ne semblait marquer de limite.


Avril 2011 me voilà parti au guidon de ma moto. 9 mois de voyage que je qualifie de facile comme si j'étais aller chercher du pain au coin de la rue.


Novembre 2011 dans le désert de Tunisie je rencontre Marie-Odile Sansault, Chloé et bien d'autres personnes. Marie-Odile organise des stages de développement spirituel et accueille qui veut entre les dunes du désert tunisien.


Magnifique, je découvre une fraternité, j'ai l'impression de connaitre des personnes que je n'avais jamais vues. Nettoyé de certains attachements et de certaines croyances durant mon voyage, je me sentais très fortement en confiance et prêt à me laisser bouleverser une fois de plus. Ici les maitres mots étaient : liberté et amour pour soi. C'est là sous une tente bédouine que j'ai senti, que j'ai "vu", que j'ai rencontré mon âme.


Cette flamme qui devint feu, m'apparait soudain sous un autre jour. Ce que je sentais avant comme étant des manifestations de "l'univers" se rassembla en moi. En rencontrant mon âme, c'est la densité que je rencontrais. Le divin que je sentais extérieur à moi avec beaucoup d'appréhension et de superstition, se condensait à l'intérieur de moi. Je prenais conscience que je suis mon âme. Je prenais conscience d'un sens plus haut de l'existence.


Désormais mes intuitions ont un nom, une source que je connais. Désormais, j'ai la responsabilité de nourrir mon âme de la joie que je me fais vivre au quotidien. Désormais ma vie ne sera plus la même. Je suis homme/esprit, divin incarné dans ce corps de chair et la joie est ma nourriture. Et ce qui est génial c'est que c'est la même chose pour chaque humain sur cette magnifique terre.


Michaël.

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