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  • Photo du rédacteurMichaël Billecocq

Samedi 05 décembre 2020

Dernière mise à jour : 6 déc. 2020


"Je Suis Michaël"


Décembre.


Je suis né le 21 décembre 1972 vers 18H15. C'était un jeudi, jour de Jupiter. Ma mère m'a souvent raconté que le soleil était très présent dans une ambiance de froid intense ce jour là. Depuis aussi loin que je me souvienne, j'aime ces journées d'hiver quand il fait froid et sec. Le soleil réchauffe de ses couleurs orangées et les ombres me paraissant immenses tellement le soleil frise l'horizon. Un froid sec, les arbres dénudés et figés, la vapeur visible sortant de ma bouche, quelques chants d'oiseaux farouches dans le silence feutré de l'hiver et, bien emmitouflé dans mon manteau, je ressens le bonheur d'une liberté infinie.


La lumière est là, même au plus fort de l'hiver alors que les ténèbres semblent engloutir mon environnement, mon univers.


Le 21 décembre c'est le solstice d'hiver, le jour le plus court, le moment qui marque le renouveau, le réveil de la lumière, le cycle qui marque que rien n'est jamais fini, que le soleil est toujours là. C'est aussi le dernier jour du sagittaire.



Je m'appelle Michaël. Avec un H. Ce H est très important pour moi depuis que je suis petit. On a écrit et on continue d'ailleurs régulièrement d'écrire mon prénom avec un K. Cette pratique m'a demandé souvent de corriger les personnes et de leur signifier de l'importance que je porte à ce que mon prénom soit bien orthographié. Je sens depuis toujours que ce n'est pas pour rien que mon prénom s'écrit ainsi. J'ai été très intéressé à de nombreuses reprises par la signification de mon prénom. Michaël signifie littéralement : « Qui est semblable à Dieu ». Je lis sur un site internet que « qui est semblable à Dieu » pourrait bien être une question : « Qui est semblable à Dieu ? ». Voilà qui ajoute du piquant ! Et surtout cela suppose qu'il est possible, voire naturel d'être semblable à Dieu. Celui qui est semblable à Dieu n'est-il pas Dieu lui-même ? Voilà qui questionne la dualité dans laquelle nous semblons vivre.


Bien avant la reconnaissance de ma dimension spirituelle, je me sentais fier de cette signification, cela me donnait de la force. Aujourd'hui, Je comprends mieux ce que ces mots veulent dire. Cela me parle de l'archange Michaël si proche de Christ dont je sens la puissance jaillissante de l'un et l'amour infini de l'autre. L'un dresse son épée pour trancher par la puissance et l'autre dresse la sienne pour discerner la vérité du mensonge. La puissance de l'archange au service de la vérité et de la lumière.



Je m'appelle Michaël et je ne suis pas archange. Je suis ce que je suis. Je suis la manifestation de mon Moi Divin qui a choisi le 21 décembre pour s'incarner, qui a choisi le prénom de Michaël pour s'identifier sur cette terre. Mon Moi Divin a choisi avec précision le contexte de sa naissance dans un corps humain : période, familles, pays... En écrivant ces mots, je sens toute la dimension de ce que le mot précision signifie. Rien n'est laissé au hasard. D'ailleurs, selon moi le hasard n'existe pas, tout est l'oeuvre de Je Suis.



Voilà, tous les ingrédients sont mis en place pour qu'une expérience terrestre ait lieue.



Un jeudi, c'est par le siège que je me suis présenté au monde. En écrivant ces mots, j'ai la sensation de me voir m'accrocher à l'univers connu et sécurisant qu'était le placenta dans lequel je murissais lentement et qui devenait de plus en plus étroit. Je ne pouvais y rester indéfiniment, il fallait bien que je sorte. Les fesses en premier et toute cette lumière autour de moi. J'ai l'impression de voir à travers la vitre le soleil dans un ciel bleuté. On est venu me chercher, j'étais là et pourtant j'ai la sensation que je voulais rester caché. J'ai la sensation que mon corps n'était pas encore complètement à moi. Je ressens ce moment comme étant coupé en deux : D'un coté mes fesses qui apparaissent dans le monde dense et de l'autre, ma conscience ou mon âme qui baigne encore dans le monde subtil. La dualité est vécue pour la première fois.


C'est dans la maternité du Belvédère à Mont-Saint-Aignan (76) que je suis né.



Voici la première page qui témoigne d'un processus que je mets en place. Ce fut inspiré en ce début d'après-midi par Marie-Odile et mon Moi Divin.


Naître, connaître et re-naître.


Pourquoi cela ? Parce-que chaque année à cette période, j'ai le blues, le petit Michaël se sent en insécurité et qu'il a besoin d'être reconnu dans sa naissance, dans son essence et dans sa place ici et maintenant. Je comprends tout de suite toute l'importance qu'il soit reconnu par moi aujourd'hui. Ainsi je m'approprie le dessein de Je Suis que je fais mien main dans la main avec Lui.


Merci à vous qui me lisez de me permettre de témoigner et ainsi de valider ce qui vit en moi.


Michaël.

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