top of page
  • Photo du rédacteurMichaël Billecocq

Mardi 15 décembre.

Je Suis Michaël.




3 piliers :


Il y a deux nuits, j'ai clairement été informé que je devais témoigner au sujet des trois piliers de l'incarnation qui sont : l'argent, l'alimentation et la sexualité.


Je me pose devant mon ordinateur et je ne sais absolument pas ce que je vais écrire. Alors, je demande à Je Suis et me mets à son service. Ce qui me vient, c'est de commencer par l'alimentation.


L'alimentation est actuellement ce qui bouscule le plus mes croyances, celles que j'ai apprises depuis que je suis né, dès le moment même où je prenais ma première tétée.


Cette croyance qui semble s’amplifier depuis la nuit des temps est la suivante : J'ai besoin de nourriture dense pour que mon corps y puise l'énergie qui lui est nécessaire pour qu'il puisse vivre.


Peut-être qu'en lisant cette phrase, vous vous direz : « ce n'est pas une croyance, c'est une réalité bien connue » Et c'est ce que je croyais avant que quelqu'un me parle de personnes qui ne mangent plus. Je n'y croyais pas, je trouvais même cela absurde. Puis, le temps passant, ma conscience s'ouvrant petit à petit à l'inconnu, j'ai commencé à lire des témoignages à ce sujet, et enfin j'ai rencontré des personnes qui ont fait ou font cette expérience.


L'année dernière, j'ai mis en place un processus de conscientisation de mon alimentation. Je sentais que je mangeais trop, j'avais très souvent le ventre lourd et je me sentais pas très bien dans mon corps. Je mettais à jour mes habitudes alimentaires et je constatais que je ne mangeais presque jamais par faim, mais souvent par habitude ou pour masquer certaines émotions ou de l'ennui. J'utilisais la nourriture pour me remplir et non pour me nourrir. J'ai commencé par diminuer mes rations car je n'arrivais pas à ne pas finir mon assiette même si je ne ressentais plus la faim ou si je ressentais la satiété. Rapidement il était clair qu'en vrai je n'avais pas besoin d'ingurgiter autant de matière dense. En parallèle, je mettais ma conscience sur l'esprit que contient les aliments que j'avale.


Je décidais d'écouter dans l'instant quel aliment m'appelle. Cela pouvait être un fruit, quelques légumes. Je commençais à me désintoxiquer des produits industriels sucrés dont je raffolais. Je sentais que s'opérait en moi un sevrage alimentaire. Je sentais que j'étais moins attiré par la viande et les plats en sauce ou avec beaucoup d'ingrédients parfois gras. Je me suis mis à aimer les légumes crus, les fruits et mon alimentation a radicalement changé. J'ai perdu environ 17 kilos et j'ai eu l'impression de retrouver une deuxième jeunesse. Je me sentais bien mieux dans mon corps et avec plus d'énergie. Tout se passait bien et à un moment j'ai eu peur. En arrivant aux 60 kg, j'ai commencé à avoir peur de disparaître, que mon corps devienne transparent. J'avais de moins en moins besoin de nourriture solide et pourtant la peur m'a montré une limite : celle que l'identification au corps met en place, celle des croyances ancestrales qui à ce moment sont plus fortes que mon ressenti de bien être de l'instant. Je crois que j'ai stoppé le processus à ce moment.


Aujourd'hui, je mange sobrement, en quantité suffisante qui me permet de toujours me sentir bien dans mon corps. Je vois aussi que j'ai toujours besoin de combler un vide par quelques raisins secs et quelques amandes le soir après le repas. Je n'arrive pas encore à faire totalement confiance à Je Suis pour me remplir de Lui.


Je vois dans le fait de ne plus se nourrir de matière dense comme une grande liberté d'être, comme un gain de temps, d'énergie, comme quelque chose d'extraordinaire. Tout cela vient nourrir mes identifications et mon idéal spirituel. En vrai, se nourrir d'esprit, de la manière la plus subtile qui soit, revient à intégrer, conscientiser entièrement que je suis esprit manifesté sur la terre et qu'Il est la manne en tout instant et de toute forme qu'il soit. Ainsi cela revient à vivre l'esprit sans peur du manque et en sachant que si manque il y a, Je Suis le comblera avant même d'en avoir conscience.


J'aimerais me nourrir de subtil mais sans forcer le processus. Je sais qu'un jour si cela doit être, je serai invité, inspiré à en vivre l'expérience. En ce moment, j'ai plus la sensation de profiter des plaisirs gustatifs avant qu'ils disparaissent. C'est paradoxale mais cela fait partie de ce que je vis à ce sujet.


Mais, le plus important pour moi n'est pas tant de me nourrir ou non de subtil, c'est surtout ce que cette réalité apporte en changement à mon existence. Lors de mon voyage en Mongolie, je répétais souvent que « tout est possible ». Aujourd'hui, je pourrais dire « tout est possible et bien plus ». Concevoir que nous n'ayons pas besoin de nourriture dense, m'amène à concevoir que nous n'avons peut-être pas besoin de respirer. Si un besoin primaire n'en est plus un, il peut en être de même pour les autres.


Alors s'il apparaît que nous n'ayons plus ces besoins, alors c'est une liberté totale qui s'offre à nous. Imaginez le monde si plus personne n'a plus besoin de prendre à la terre pour se nourrir, cela serait un bouleversement radical de l'humanité.


En écrivant tout cela, je me rends compte que cela m'ouvre un peu plus à la réalité de notre corps vibratoire qui existe sur une autre fréquence. Il n'a pas tous ces besoins et pourtant il est là. Et c'est vers lui que nous sommes appelés à muter. En montant notre fréquence nous pouvons l'habiter pour un moment. Puis la densité reprend. Petit à petit la sensation du corps vibratoire se concrétise et devient normale, je le vis régulièrement. Je suis persuadé que ces trois piliers de l'incarnation sont des baromètres qui nous permettent de nous situer par rapport à nos attachements terrestres.


Tout me pousse, Je Suis me pousse à explorer ce que la pensée, le mental ne peuvent concevoir. Je suis me pousse par l'expérience à Le considérer, à L'écouter, à être à Son service, à m'en remettre à Lui (je suis inspiré à écrire : « à Lui obéir » et je bute sur ces mots. Je vois là une résistance à accepter que nous soyons en réalité qu'UN et que c'est donc à Moi que j'obéis). C'est une autre réalité qu'Il m'invite à vivre, bien plus vaste, bien plus belle, bien plus vraie, bien plus sécurisante, bien plus libre, bien plus aimante que celle que je côtoie depuis que je suis venu au monde. Il y a l'iceberg et nous ignorons que nous n'en voyons qu'une infime partie. Et pourtant elle existe, tout aussi visible si je veux bien faire tomber les barrières de l'ignorance, si je veux bien m'ouvrir au champ des possibles, si je veux bien entendre et écouter cette voix qui me guide, qui m'inspire et qui m'aime tel que je suis, qui m'aime tel qu'Il est.


Merci.


Michaël.

35 vues2 commentaires

Posts récents

Voir tout
bottom of page