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  • Photo du rédacteurMichaël Billecocq

Chapitre 14 : Les dunes au sud de Sabria en Tunisie.



C’était le 29 octobre 2011 et ce jour là, je pressentais que le terme de mon voyage serait la base pour l’expérimentation d’un nouveau mode de vie. Je découvrais le visage, le regard de nouvelles personnes qu’il me semblait connaître déjà, comme des souvenirs anciens qui s’exhument. Cette sensation de déjà vu, de déjà rencontré, avec chaque nouvelle personne venant séjourner dans le camp, me donnait l’impression d’une réunion de famille qui se met en forme. Quelle sensation étrange pour moi à l’époque. Ces personnes que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam me semblaient si familières qu’aucune barrière n’était nécessaire pour sécuriser mon intimité. Le sable du désert, le vent qui me suivait depuis tant de mois, l’horizon accueillant le soleil et les étoiles, les bédouins si chaleureux et l’énergie née de la vibration de l’intention de Marie-Odile qui organisait ces séjours ; tout cela bénéficiait à ce que le cœur s’allège, à ce que chacun se dévoile au monde et à soi-même, à ce que l’âme prenne plus de place chaque jour.




Je plantais ma tente une dernière fois, entre deux dunes protectrices, ma maison d’un jour dans laquelle je me sentais bien. Le campement était composé d’une petite dizaine de tentes bédouines pour accueillir les participants, d’une tente rectangulaire dite « la tente blanche » nous permettant de nous rassembler en cas de vent de sable et le soir après que le soleil se soit couché, d’une tente « cuisine » occupée par les bédouins qui faisaient les repas et l’intendance et une grande tente qui était le lieu où les repas étaient pris. En plus, il y avait un « coin douche » pour celles et ceux qui souhaitaient de l’intimité pour se laver. Toute cette organisation permettait aux participants de n’avoir rien à gérer mis à part leurs propres besoins. Une grande sensation de sécurité émanait de ce petit village entouré de dunes et de quelques genets. Au loin, quelques repères visibles qui ajoutaient à ce sentiment de sécurité : le château d’eau de Sabria et une partie de son village. Nous pouvions aussi apercevoir quelques anciens monuments religieux se faisant doucement dévorés par le désert.




« Liberté et amour pour soi » sont les maîtres mots de la démarche que Marie-Odile proposait. Liberté et amour pour soi. À cette époque, je ne savais pas du tout ce que cela signifiait. Il me semblait que je me sentais libre et plutôt en amour pour moi, surtout depuis les quelques mois de nomadisme. Au delà de ces mots, c’est une énergie, une intention qui m’appelaient. Cette petite phrase accompagnait un texte invitant chaque participant à mettre de la conscience sur son intention à participer à son séjour dans le désert. Il est question d’âme, de plan subtil, de ressources intérieures infinies. Moi, je comprenais pas grand-chose à ce qui était mentionner mais je sentais une jubilation intérieure à participer à cette aventure.




Normalement mon premier séjour devait avoir lieu quelques mois avant mon départ, pour Noël 2010 je crois. À cette époque, c’est ma compagne qui m’a fait découvrir le site internet de Marie-Odile et sa proposition de séjourner dans le désert. Nous devions y aller ensemble et c’est à ce moment que le contact s’est établi entre Marie-Odile et moi. En décembre 2010, ma compagne et moi nous sommes séparés et elle est partie seule dans le désert. À son retour, je l’ai trouvée changée, une nouvelle lumière brillait dans ses yeux. Elle me racontait les synchronicités, elle me parlait de son âme, du cadeau qu’est la vie. Je me rappelle que nous marchions sur la plage immense de Saint-Valéry-en-Caux en plein mois de janvier, le vent soufflait fort et faisait lever le sable. Le soleil éclairait timidement au loin dans un ciel légèrement brumeux. La couleur dont je me rappelle qui nous inondait était le jaune, ce jaune chaud et vif qui se faisait le plus présent possible. L’énergie du désert était là et le vent nous poussait, nous nettoyait, nous faisait ressentir notre corps. Toute la Vie était très présente, dense et subtile. Voilà comment j’ai été inspiré pour ajouter l’adresse mail de Marie-Odile à ma liste de diffusion composée des personnes avec lesquelles je souhaitais partager mon aventure.




À cette époque, Marie-Odile restait environ six mois dans le désert et six en France. Pendant mon voyage, nous avons fait connaissance en communiquant par mail. Et quand un jour pendant l’été 2011, j’ai reçu sa dernière proposition pour un nouveau séjour dans le désert, je me suis inscrit pour dix jours en me disant que ce séjour serait parfait pour faire la transition avant mon retour en France. Je sentais que la perspective de pouvoir me poser dans un lieu sécurisé et avec des personnes parlant français, me permettrait de digérer l’aventure vécue et de rentrer sans être trop déboussolé.


Dix jours. Je suis resté dans le désert finalement deux mois.


Une nouvelle façon d’appréhender le monde.


J’étais plein de soleil, gavé de vent lumineux, les pores de ma peau s’étaient habitués à être ouverts, réceptifs mon environnement. Ils ont pris l’habitude de capter les informations subtiles qui venaient à moi. Par eux, je sentais le vent, le soleil, les directions, les embrouilles, les paroles des personnes dont je ne connais pas la langue, les insectes et les oiseaux, les signes qui ont été si nombreux pendant ce voyage. Cette sensibilité qui croissait, demandait à aller encore plus loin et demandait à s’ouvrir à une compréhension plus globale, tangible, concrète. Je voyais les synchronicités, j’arrivais à les voir venir et à les appeler. Je remerciais pour ces moments merveilleux qui me semblaient magiques tellement je voyais qu’une intention particulière me faisait vivre un sentiment d’abondance exceptionnel. Oui mais c’est quoi ?? Eh bien c’était l’univers, la vie, avec l’appréhension que tout pouvait m’être repris. C’est pourquoi je sentais en moi en même temps que la joie, une peur sourde qui me rappelait à l’ordre. C’était la superstition, la croyance qu’une force extérieure et très puissante pouvait donner et pouvait aussi prendre. Il me semblait qu’elle donnait quand j’étais sur le bon chemin et qu’elle prenait lorsque je m’égarais. Je pouvais me sentir victime de cette puissance que je ne contrôlais pas. Oui mais voilà, comment savoir ? À qui demander ? Qui peut me dire ce qu’il faut que je fasse pour rester sur le bon chemin ?


Eh bien demande à ton âme ! Mon âme ? Parce-que j’ai une âme ? Elle est où ?


Elle est là, dans ton corps, reliée à ton Moi Divin, à Moi. Elle est l’interface entre ton Moi Divin qui, pour sa propre croissance, a créé une âme pour Se manifester sur la terre dans un corps de chair. Tu crois que tu es ce corps, mais ce n’est pas vrai ! Tu n’es pas ce corps, tu l’habites, Je l’habite. Tu es bien plus important que tu ne le crois. J’ai ardemment souhaité exister à travers toi sur cette planète pour vivre l’expérience de l’humanité et de la matière. J’ai souhaité que ma création oublie son origine, je lui ai offert le libre arbitre afin qu’elle revienne vers moi librement, consciemment, en sachant pleinement qui elle est. Alors je grandis, alors l’Amour grandit, c’est l’Esprit Un qui croît.


Une âme ! J’avais déjà entendu parler de l’âme. Pour moi, c’était une croyance véhiculée par les religions. Et pourtant, même en n’y croyant pas, même en ayant rejeté les religions, même en ayant nié l’existence de Dieu, en mon for intérieur, j’ai toujours senti une douceur, un amour, une acceptation profonde lorsque l’âme ou Jésus étaient évoqués.


Ici, dans le désert, j’ai découvert mon âme. Cette flamme que j’avais sentie en moi quelques années auparavant, c’était elle. À cette époque, la flamme était toute petite, toute frêle. Les quelques années passant, en même temps que ma conscience grandissait, en même temps que je travaillais sur mes croyances, sur mes attachements, elle s’est fortifiée. Le rendez-vous était pris depuis longtemps, depuis l’origine. Dans le désert, je rencontrais mon âme.




Marie-Odile et les participants m’ont accompagnés dans cette rencontre. Ce n’était pas facile pour moi. Mes croyances étaient bien ancrées, le coté rebelle bien présent. Mais une chose était indéniable : le ressenti corporel. Là, c’était moi, les informations que mon corps me donnaient, que mes pores respiraient, étaient vraies, vécues, sans aucun doute possible. J’ai toujours eu des difficultés à croire autrui aveuglément. Petit déjà, je ne comprenais ce qu’on m’apprenait qu’en expérimentant, sinon, le doute subsistait. Qui pouvait savoir mieux que moi ? N’est ce pas donner son propre pouvoir à autrui en lui octroyant aveuglément toute confiance parce que la personne est experte ou plus vieille, ou plus expérimentée ou tout simplement plus autoritaire ? Lorsque j’entendais Marie-Odile canaliser le monde subtil ou mon âme, une part de moi se révoltait. Et quand, en même temps, je sentais corporellement l’action de ce monde que je ne voyais pas, je ne pouvais que baisser les armes, me rendre à l’évidence. Je découvrais un monde inconnu et tellement vaste. Je découvrais la possibilité de trouver des réponses claires et limpides sur le sens de mon existence, sur le manière dont fonctionne l’univers, sur les relations entre les personnes. Bref, j’ai vécu une révolution intérieure qui changea ma vie et le regard que je porte sur elle.




Chloé.


Ce 29 octobre 2011, je rencontre Chloé. Elle me fait pensé au petit Prince, amis d’Antoine de Saint Exupéry. Elle semble être tombée là, dans le désert, d’une planète lointaine, à moins que ce soit d’une étoile.


Elle est jeune, 17 ans de moins que moi. Je la regarde comme une sœur, comme une sœur que je n’ai pas vue depuis longtemps. Elle est réservée et moi je parle de mon voyage, je fais connaissance avec mon âme, je vis la fin de mon voyage. Il y a quelque chose qui existe et que je n’arrive pas à nommer. Je me sens attiré pour être en contact avec elle. Pourtant je ne me sens pas amoureux ou dans la séduction. D’ailleurs, je ne voulais plus mettre en place de relation intime avec une femme, j’avais eu trop de difficultés dans ce domaine et je me sentais bien mieux en étant seul. Mais un lien subtil se faisait sentir. Et puis, elle était bien trop jeune, 21 ans, ce n’était vraiment pas possible. Je me rappelais d’une phrase que m’avait dit ma sœur Marie avant mon départ : « tu verras, tu reviendras avec une femme de vingt ans ». Ouh la ! Ce n’est pas possible, en plus vingt ans, je voyais des jeunes femmes attirées par la mode et par l’apparence, ce n’était pas pour moi !!



Et pourtant, au bout de quelques jours, nous nous rendions à l’évidence : nous étions invités à vivre une relation de couple ensemble. Mais pas n’importe laquelle. Ce serait une relation basée sur un contrat d’âme et dans l’optique que le couple que nous formerions soit au service de nos âmes. C’était beau, un soir j’ai vu que nos âmes étaient joyeuses et qu’elles faisaient la « fête », il y avait une jubilation à ce que nous ayons reconnu le contrat que nous étions invités à honorer.


Pendant un mois, Chloé et moi, accompagnés d’Ahmed, nous sommes restés dans le campement seuls pendant que Marie-Odile rentrait en France et avant son retour pour la fin d’année. J’ai compris plus tard pourquoi nous étions invités à vivre cette expérience. Un mois de désert sans aucune possibilité de fuir, sans aucune possibilité de divertissement. Un mois de traversée de mon désert intérieur. Ce mois fut la base, les fondations de notre partenariat. Chacun, nous sommes allés explorer nos conditionnements, nos peurs, nos réactions, nos réflexes liés à la relation de couple. dix fois j’ai voulu fuir, dix fois j’ai voulu hurler que je n’arriverai jamais à me sentir libre dans une relation de couple, dix fois je me suis tu, dix fois je me suis soumis et dix fois je me suis rebellé. J’ai même voulu mourir tellement j’étais accroché à des conditionnements que je me croyais incapable de dépasser, de transformer, d’alchimiser. C’était sans compter sur l’aide du monde subtil, sans l’aide et l’éclairage de nos âmes, sans l’écoute bienveillante de Marie-Odile qu’il m’est arrivé d’appelé à l’aide par téléphone.




Nous avons tenu bon. La puissance du désert, la puissance de nos âmes, la puissance de nos engagements respectifs ont eu raison de nos doutes et de nos histoires. Chloé, avec qui je me suis engagé avec mon âme, avec qui je me suis engagé devant le maire de notre village et qui est la mère de notre fils Élie. Merci infiniment Chloé.


Quand le monde subtil agit sur la matière.


Je devais rester dix jours, finalement j’ai prolongé mon séjour. Puis, Chloé étant rentrée en France depuis plusieurs jours, je décide de rentrer et de la rejoindre.


Le 22 novembre au matin, un peu stressé, je dis au revoir à tous les participants présents, à Marie-Odile et aux bédouins. Je charge pour la dernière fois ma moto et m’apprête à partir vers Tunis où je prendrai le bateau qui me ramènera en France. Le départ est difficile. Nathalie me regarde dans les yeux et elle me dit : « tu as le regard du tigre, tu ne dois pas partir aujourd’hui ». Mon cœur se déchire, j’enfourche ma moto, chute une première fois, puis une deuxième, finalement Ahrmed m’ouvre les dunes avec sa mobylette pour retrouver la piste. Le sable est mou, j’ai le cœur lourd, je chute, remonte, chute à nouveau. La moto est lourde à relever. Pourtant le village n’est pas loin, seulement quelques kilomètres. Une dernière chute et je comprend qu’il y a un problème. Quand j’essaye de démarrer, le bruit n’est pas normal et je comprend que la chaîne de distribution du moteur a cassé.




Là, tout seul dans le désert, ma moto en panne, je comprends que je n’arriverai pas à temps pour prendre le bateau du soir à Tunis.


Un bruit de moteur. C’est Ahmed qui arrive avec sa mobylette. Il a entendu que je ne roulais plus et est venu à mon secours. Je lui explique la panne et il me répond avec un grand sourire : « Il n’y a pas de problèmes, on va réparer !! ». Comment ça « pas de problèmes ». Je lui explique que c’est une moto qui a plus de vingt ans, que c’est une BMW avec des pièces qui coûtes chers et qui sont pas facile à trouver, surtout dans le désert. « On va la réparer !! » me dit-il une nouvelle fois. Il sort sont téléphone portable pour appeler un ami et voici que bientôt, la moto est chargée dans un pick-up. Retour triomphant au campement que je suis heureux de retrouver avec toutes les personnes qui me sont chères.


Alors, ne croyant toujours pas que la moto puisse être réparée, je me renseigne pour la laisser dans le pays. Hélas, c’est très difficile, il faut qu’elle reparte ou alors que je l’emmène à Tunis aux douanes. Toujours Ahmed, il me dit « on va la réparer, viens, on va à Douze ». Ok, après tout, qu’ai-je à perdre. Le pick-up nous emmène dans les environs de Douze. Un homme nous attend devant un tout petit garage qui pourrait accueillir une seule voiture. Il ouvre le rideau métallique qui dévoile une quantité ahurissante de pièces de voitures, de moteurs, tout me semble être en bazar. Je lui explique la panne et me dit qu’il veut démonter pour voir. Je deviens tout pâle. Démonter ?? As-tu la pièce ? Je ne sais pas, je veux voir ! Il couche la moto par terre et commence son travail. Je blêmis tellement qu’il me dit d’aller prendre un casse croûte et de le retrouver avant le coucher du soleil. J’attends anxieusement en compagnie d'Ahmed que l’homme fasse son travail.


Le soleil tend vers l’horizon, la lumière devient chaude et les ombres grandissent. C’est l’heure. Quand nous arrivons, la moto est sur ses roues et le moteur tourne. Il l’a réparée !! « Tu vois, je te l’avais dit » me souffle Ahmed. Je retourne à Sabria avec la moto et la laisse dans la maison de Ahmed.


Les ressources sont toujours là, même quand la situation paraît désespérée ou sans issue, la surprise est là, prête à bondir pour nous mettre sur la route que notre Moi-Divin a tracé.


De retour au campement, je propose à Marie-Odile et Ahmed de rester dans le désert pendant que Marie-Odile retourne en France. Je contacte Chloé en France et lui propose de me rejoindre. Elle dit oui, et, avec ses dernières économies, elle achète un billet d’avion, un allé sans retour pour Tunis.



Un petit mot pour toi Marie-Odile.


Il n’y a pas de mots pour exprimer la gratitude que je ressens pour toi, pour ce que tu mets en place au nom de Christ, au nom de Je Suis. Je sais que tu captes ma reconnaissance par les voies subtiles et denses. Ton engagement à servir ton Je Suis et la puissance avec laquelle tu mets en œuvre Son inspiration est un exemple pour moi. Tu t’es trouvée sur mon chemin et tu m’as aidé à me reconnaître dans mon essence divine, tu m’as permis d’ouvrir une nouvelle porte qui mène à un monde merveilleux, vaste, subtil, concret, loin, proche, à l’intérieur et à l’extérieur. J’apprends à voir le monde avec les yeux de mon Moi Divin, j’apprends à L’écouter et à agir en fonction de Lui. Cela m’apporte beaucoup de joie. Merci à toi.




Janvier 2012.


Dans le froid du désert, Chloé et moi repartons pour la France.


Voilà 9 mois que je voyage. Et maintenant ?


Une nouvelle vie. Une vie incluant l’Esprit. Une vie de développement de la conscience que j’ai de Moi. Un partenariat avec Je Suis, mon Moi-Divin, avec d’autres humains conscients de leur nature divine, avec d’autres humains non conscients de leur nature divine. Des repères qui changent, encore des limites qui se dépassent, des croyances qui se déchirent. Une liberté qui s’affûte et une souveraineté qui s’apprend.


Aujourd’hui, l’heure est à l’émergence du divinhumain, de la fraternité du Verseau, à la découverte d’un monde vibratoire en lien avec la terre. L’heure est au changement radical. L’humanité est invitée à reconnaître sa nature divine, subtile et à agir guidée par Elle. Chaque humain est un créateur, est un Dieu, est l’expression du divin. Tout change dés lors que nous marchons main dans la main avec Je Suis. Il n’est pas vengeur ou autoritaire comme les religions nous l’on fait croire. Il ne faut pas avoir peur car Je Suis Est chacun de nous.


Comment pouvez-vous croire que je vous veuille du mal ? Comment pouvez-vous croire que je veuille vous piéger ? Comment pouvez-vous croire que je vous juge ? Tu es Moi et Je suis toi. Je souhaite le meilleur pour toi car Je grandis de cela. Chaque instant, même quand tu dors, je t’arrose de mon Amour, de ma reconnaissance, je te rends grâce. Chaque instant, même quand tu dors, je te donnes tout ce qui est bon pour toi, je te dis tout ce que tu cherches. Sauras-tu recevoir ? Sauras-tu entendre ? Même si ce n’est pas le cas, Je suis là et je continue avec la même ferveur à te donner et à te dire, car un jour, je sais que tu recevras, un jour, je sais que tu entendras.


Merci.


Ce voyage, je le dédie à Je Suis, à tout le monde subtil, à l’Esprit.

Ce voyage, je le dédie à mes parents de chair.

Ce voyage, je le dédie à mes amis, les anciens et les nouveaux.

Ce voyage, je le dédie à celles et ceux que je ne connais pas et qui pourtant sont mes sœurs et mes frères sur la terre.

Ce voyage, je le dédie à la Terre qui de mère est devenue partenaire.

Ce voyage, je le dédie au soleil, à Christ dont je me sens si proche.

Ce voyage, je le dédie à toutes les personnes que j’ai rencontrées depuis que je suis né.


Ce voyage est un trait d’union dans ma vie. Puisse mes mots êtres mis sur votre route, inspirés par votre Je Suis et qu’ils puissent vous donner ce que vous cherchez au plus profond de vous.



Infinie gratitude à Je Suis.


Michaël.

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