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  • Photo du rédacteurMichaël Billecocq

Carême 21 jour 7.

Mardi 23 février 2021



Je viens faire un point de mon expérience en ce septième jour de sevrage de l'alimentation solide.


Le premier constat que je fais, c'est que je me suis habitué plutôt simplement à ne plus manger de matière solide. Je n'ai plus d'obsession lorsque je vois des fruits ou du fromage ou lorsque je sens les patates sautées que je prépare pour mon fils. Ne plus avoir à négocier avec mon mental pour grignoter des amandes et des raisins secs me fait beaucoup de bien. Je ne ressens alors plus de culpabilité ni de tension en moi.


Une sorte de routine s'est mise en place : le matin je bois une tasse de lait végétal, à midi et le soir je prépare un bouillon avec du gingembre en poudre ou avec un peu d'huile piquante pour pizzas et je bois un verre de jus de légume coupé à l'eau et un autre de jus de fruit lui aussi diluer dans l'eau. C'est bon, c'est frais et c'est léger. Je commence à ne plus vraiment apprécier le bouillon alors je vais varier les jus de légumes qui pour l'instant me plaisent. Je bois aussi beaucoup d'eau dans la journée et cela me fait du bien. Je ressens étrangement la satiété voire même d'avoir bien mangé après un repas frugal et liquide. Je vois cela comme un signe que j'absorbe ce dont j'ai encore besoin avant de me nourrir totalement de manière subtile avec l'Esprit.


Je constate aussi un ralentissement de mon rythme, j'ai froid bien plus facilement qu'avant et de temps en temps, je sens mon ventre tendu, serré et dans ces moments je sens qu'il est difficile de respirer avec le ventre. Je ressens aussi une baisse d'énergie de manière générale mais je me sens toujours bien ancré et très présent.


Curieusement, je me sens très serein et d'humeur plutôt égale. Je trouve ce sevrage plutôt simple à mettre en place. Les moments de repas en famille sont agréables même si nous ne mangeons plus la même chose. Je prends plaisir à préparer des bons plats pour notre fils Elie qui se régale. Il m'arrive d'avoir faim et dans ces moments, je tâche de me relier à mon Moi Divin, à Christ ou à Jésus. Ça me fait du bien et je me rends compte que cela me permet d'associer mon essence et sa réalité un peu plus dans mon quotidien, notamment quand je travaille. Dans l'ensemble, je ne me prive pas de boire ce qui me fait plaisir tout en ressentant la quantité adéquat.


Je vois ce soir comme j'ai commencé à oublier ma démarche de base et ce moment de Carême. Et puis, une chose qui est liée, est que je constate que je pourrais avoir tendance à boire une tasse de trop de lait végétal le soir et qui remplacerait les raisins secs accompagnés d'amandes. Je retrouve bien là une dépendance qui aura changé de produit.


Il me revient de ne pas m'écarter de ma démarche et de revenir à moi, au « pour quoi » j'ai mis en place ce sevrage et sa durée. Je me sens relié au Christ et à Jésus et je sens qu'Ils m'accompagnent pendant cette période. Je souhaite rester ouvert à la dimension du Carême qui m'aide à garder mon cap.


D'une manière générale, je peux dire que je me sens plus léger avec le mental plus clair. Je sens qu'un nettoyage intérieur s'opère et m'allège de manière bienveillante. Et c'est très agréable pour moi.


Voilà pour les nouvelles fraiches !


Michaël.

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