top of page
  • Photo du rédacteurMichaël Billecocq

Carême 21 jour 29.

Jeudi 18 mars 2021



La mi-carême est passée. J'ai posé un genou à terre.


Alors que la première moitié du carême s'est déroulée avec beaucoup de fluidité mis à part quelques jours plus difficiles que les autres, la mi-carême marque un tournant dans le processus que je vis en absorbant de la nourriture liquide et en me nourrissant de l'Esprit.


Je pourrais dire que jusqu'à la semaine dernière, j'ai été boosté par Je Suis, surtout au début. Doucement, sans que je m'en rende vraiment compte, Il m'a proposé de prendre de plus en plus la responsabilité de l'inspiration que j'ai reçue. Tel un enfant qui ne se rend pas compte que ses leçons s'intensifient et se complexifient, il me faut un déclencheur pour m'interroger plus en profondeur.


Des sensations refoulées, un peu de contrôle, une dose de déni, une peur apparaît et je pose un genou à terre. Stop. Avec l'humain aux commandes, je ne peux plus avancer. La croix semble peser une tonne et mes pieds souffrent.


Sensations refoulées : sensation de faiblesse, pied mal assuré, moins de force physique. C'est sur les chantier que c'est dur, surtout en fin de matinée et vers 16h00. J'esquive ce que Je Suis me signifie. Je me suis engagé et la dissonance cognitive est à l'oeuvre. Je ne me mets pas en danger mais je sens que je joue avec la limite.


Un peu de contrôle : Un dogme s'est peu à peu mis en place. Le mental aime bien les règles. Alors que j'avais posé l'intention de m'écouter, c'est finalement doucement que le mental à commencé à prendre le contrôle. Il y a les aliments autorisés et les autres. Ça me rappelle ce que je vivais déjà avec l'alimentation solide. Les quantités à respecter, tout cela basé sur un jugement totalitaire.


Une dose de déni : Et Je Suis dans tout ça ? Et bien il est sorti de mon corps en même temps que ma conscience. Alors que je sentais la faim, je me forçais à penser à Je Suis et à lui demander de me nourrir. Mais c'est pas comme ça que ça marche. Cela fait des millénaires que l'homme fait de la sorte. Oh mon Dieu ! qui est si loin, écoute un pauvre pêcheur qui s'efforce de te plaire et exauce ses vœux. Ajouter à cela un peu de magie et de superstition et voilà un cocktail fameux pour satisfaire le statut de victime pour quiconque ne veut prendre sa responsabilité.


Une peur apparaît : Mon poids. Qui chute sur la balance, presque en direct. Alors que je ne souhaitais pas me peser et m'en remettre à mes sensations corporelles, j'ai quand même cédé à la tentation et à la mi-carême j'avais perdu plus de 5 kg. Je n'étais pas épais et me voilà maigre, rachitique. Alors la peur de disparaître se présente une nouvelle fois.


Un genou à terre. D'un coup, je me rends compte que je porte une croix bien trop lourde pour moi. Sans l'aide de Je Suis je ne puis avancer davantage.




Ce sont les mots de Marie-Odile et de Chloé qui m'ont alertés sur mon état et de ce qu'il renvoie à l'extérieur. Ma conscience semble flotter à coté de mon corps. Accepter d'entendre cela me permet de m'autoriser à ressentir et à me mobiliser pour aligner mes corps. Je me sens mieux mais ce que j'avais refoulé fait surface. Je me sens faible et je vois clairement que Je Suis ne me nourrit pas par les voies subtiles, mais par les boissons que j'absorbe. Un idéal tombe et avec lui le dogme que je m'étais construit. C'est sans appel, je dois accepter cela et prendre davantage soin de mon corps. Je me relie à Je Suis par le jeu de cartes Osho et par l'écriture (je vous partage le texte qu'Il m'a inspiré à la suite de ce témoignage), je lâche et je décide de reprendre la nourriture solide.


Je commence par manger de la soupe et un yaourt au miel. C'est bien, je sens que cela donne du corps à ma conscience. Puis le lendemain, je m'interroge, je ressens. Je sens que bien au delà du processus de sevrage que j'effectue, je sens la puissance du carême et la proximité de Jésus. Je capte d'un coup le jeu de la tentation du diable dans le désert. L'image est fulgurante. Vais-je cédé au premier genou qui touche le sol ? Me revient alors à la conscience ma démarche de vivre le carême entièrement, de n'assimiler que du liquide et de me sevrer de mon addiction à la nourriture dense. Parallèlement, je ne ressens pas d'envie de manger de solide, ça me paraît vieux et désuet.


La joie revient. Je Suis est toujours là. Ma conscience se renforce. Je reprends la responsabilité du processus.


Je vois que je ne capte pas tout ce que Je Suis m'offre. Je sais aussi que j'en capte un peu, suffisamment pour compléter ce que j'absorbe sous forme liquide. Mon corps se rebiffe et je le comprends, il a été habitué à être nourri de nourriture solide depuis très longtemps et il se tend en constatant le changement que je mets en place. Alors voilà, je continue à apprendre. À apprendre de moi guidé par Je Suis. Je laisse de côté l'idéal, le rêve de ne plus avoir besoin de manger ni de boire et d'être dans la félicité au quotidien. Je lâche cette image d'Être spirituel accompli qui trône sur son nuage en comptant les étoiles dans le ciel. Je reviens sur terre, avec la terre, avec les humains, avec la divine/humanité, avec les étoiles aussi et tout le reste.


Je n'ai pas pu manger d'aliments solides. Des soupes, des yaourts, des jus de légumes et de fruits emportés dans ma besace et à boire sur mes chantiers, des laits végétaux que je consomme en quantité, du chaï, des tisanes et de la Ricoré le matin et le midi, du bouillon pour le plaisir et parfois en plus de la soupe, de l'eau si bonne à sentir couler dans ma gorge. Et Je Suis qui est là, autant que je veuille le voir, que je veuille le sentir, que je veuille le faire vivre, que je veuille le manifester, l'incarner. Et vous êtes là, témoins de mes expériences, sans qui, je le sais, ma vie serait bien différente aujourd'hui. Alors je rends grâce à l'humanité, à la terre, aux consciences subtiles, à nos Moi Divins qui jubilent.


Et, comme pour me dire que je suis sur la bonne voie, mon poids se stabilise, j'ai même repris 1 kg. La seconde moitié du carême est celle du positionnement face au diable, face à Lucifer. C'est pour moi le renforcement de mon engagement et de ma conscience. C'est incarner Je Suis même dans le désert, c'est libérer ma confiance, renforcer ma foi et accéder à la joie par l'expérience.


Merci à vous de me lire, de faire vibrer mes mots et ma conscience en écho avec la vôtre.


Ci-après le texte écrit sous la dictée de Je Suis le lundi 15 mars au matin :


Communication avec Je Suis.


Qu'en est-il aujourd'hui de ma vie, de mon expérience terrestre ?

Vois-tu mon ami, mon âme-i, la condition humaine que tu expérimentes actuellement s'inscrit dans mon plan de croissance. Tout est parfaitement orchestré et tu es la manifestation parfaite pour me représenter sur la terre.

N'oublie pas l'importance de la terre sur le chemin de ma/ta croissance. Elle est ta sœur, comme le sont tes frères et sœurs humains.

Avec elle tu peux coopérer afin que vous vous offriez soutien, amour, complicité.

N'oublie pas de l'Honorer et de la remercier de te porter. Il s'agit la reconnaître elle aussi dans sa nature subtile. Elle est consciente et elle agit en vous. Elle vous aide à grandir et à vous développer. Vous cheminez ensemble.

Vois la terre comme ton frère, comme ta sœur. Considère qu'elle a des besoins et des aspirations comme tu en as toi aussi.

Elle n'est pas qu'un corps. Elle n'est pas un caillou perdu dans l'espace. Elle est comme toi et elle a sa place, à la perfection.

Souri-lui, comme tu souris à ton voisin.

Reconnais la, comme tu te reconnais.

Respecte la, comme tu respectes Chloé.

Aime la, comme tu aimes Jésus.

Et regarde la comme tu regardes Elie.

La terre te reconnait dans ton entièreté.


Au sujet de l'alimentation :


Ne t'ai-je pas invité à sentir les fleurs ? Ne t'ai-je pas déjà invité à te relier au soleil ? Ne t'ai-je pas déjà invité à voir la beauté ? Ne t'ai-je pas invité à entendre et à écouter le chant des oiseaux ?

Tu restes sourd à ce qui t'entoure.

Tout cela c'est Moi.

Si tu souhaites te nourrir de Moi, laisse moi entrer, laisse moi me déployer à l'intérieur de toi, laisse moi toute la place, celle que tu souhaites ardemment que je remplisse.

Accepte de ne rien savoir.

Accepte de te laisser pénétrer et remplir de la joie que je te donne en permanence.

Ouvre toi comme une fleur qui cherche le soleil.

C'est cela que tu peux entendre ce matin.

Tu peux choisir ce que tu veux. Tout est parfait.

C'est toi qui choisis les expériences.

Ne cherche pas à me plaire car tu me plais déjà.

Crois-tu que j'aurais créé une expérience dans laquelle je souhaite m'exprimer dans la matière qui ne soit déjà parfaite ?

Tu es parfait.


Je rends grâce. Merci de ces mots.


Amen.



À bientôt.


Michaël.

87 vues8 commentaires

Posts récents

Voir tout
bottom of page