top of page
  • Photo du rédacteurMichaël Billecocq

Carême 21 jour 15.

Jeudi 04 mars 2021



Bonjour, ou plutôt bonsoir.


Voilà 15 jours que j'ai commencé à me nourrir exclusivement de liquides. Le temps est passé très vite et je me rends compte que la dernière fois que j'ai témoigné remonte à plus d'une semaine.


Où en suis-je ? Quelles sont mes difficultés et mes facilités ?


Je me suis pesé et j'ai perdu un peu de poids. Moins que je pensais. Je me rends compte que je me trouve toujours dans ma zone de croyance qui dit que si je ne mange pas d'aliments solides, alors mon corps dépérit. Je ne fais pas encore totalement confiance à Je Suis pour m'apporter tout ce dont j'ai besoin sans faire appel à des éléments extérieurs. Cela ne me surprend pas et il est important pour moi de ne pas me voiler la face à ce sujet. Je vois aussi que lorsque je suis en activité professionnelle, j'ai bien plus de mal à me relier à Je Suis, à Christ. Il m'arrive d'avoir faim et je me tourne vers le soleil afin de m'imprégner de lui. Dans la journée, sur un toit, l'intention est là mais est gérée par mon mental et cela bloque le processus.


Mes amis sont venus passer trois jours avec nous et dans cette ambiance subtile où chacun est proche de son Je Suis, je n'ai pas ressenti de faim difficiles à gérer. Mon activité physique très calme pendant ce temps a changé lorsque j'ai repris le travail et aujourd'hui entre autre, j'ai souffert de la faim et sans me mettre en danger, je voyais que j'atteignais une limite et que mon corps était plus faible que lorsque je mangeais des aliments solides. Cela me montre le gros travail de conscience que j'ai à faire sur mon rapport à mon activité professionnelle. Je peux avoir tendance à séparer ma vie personnelle où la spiritualité est au premier plan, de ma vie professionnelle où force est de constater qu'elle se situe au second plan.


Voilà mon questionnement du jour : Comment associer Je Suis à tout ce que j'entreprends et surtout lorsque je suis en contact de personnes qui n'ont pas de vision spirituelle du monde. Ça c'est le gros prétexte ! C'est ce que brandit ma personnalité régulièrement. Je vois comme mon adaptabilité masque Je Suis. Je vois que j'ai la croyance que je dois taire mes valeurs dés lors que je me trouve avec des personnes dont je crois qu'elles ne les partage pas. Je Suis or not Je Suis ? That is the question ! Voilà, la dualité en moi : il y a d'un coté l'humain et son système matériel et de l'autre l'Esprit et son système divin. Je crois que les deux sont incompatibles alors que c'est Un. Mais je crois au fond que se cache en moi la peur d'être rejeté par les Hommes si je vis mes valeurs et ma vision du monde tout le temps. C'est comme le masque : il y a les moments où il faut le porter et les autres où je peux agir à visage découvert.




Aujourd'hui, je suis allé à la selle alors que cela faisait plusieurs jours que je n'y étais pas allé. J'ai ressenti une douleur au ventre et des glouglous avant d'y aller et ensuite je me sentais soulagé. Mais dans l'après-midi, je me suis senti vide. Je sentais mon corps vide et si je gratte un peu, je pouvais sentir une légère tristesse de lâcher la matière, de me délester du connu et du passé. J'oscille souvent entre une grande confiance en ce processus de sevrage et de doutes, voire de peurs, comme si je transgressais un interdit.


Je me sens soutenu par cette période de Carême, comme si toutes les personnes en processus en même temps que moi m'aident dans ma démarche. Je ressens aussi le monde spirituel bien présent et abondant. J'ai la sensation là en écrivant, que les anges sont aux petits soins pour m'aider à nettoyer mon corps astral. Je ressens aussi Jésus très présent, il est un repère important pour moi actuellement. « Tout va bien », voilà ce qu'Il me dit. Je vis une expérience.


Concernant les aliments solides, je ne me sens pas attiré comme au début, l'obsession n'est plus présente et j'ai pu apprécier les repas avec les amis qui mangeaient de bons plats appétissants sans me sentir frustré. J'ai même souvent ressenti la satiété après les repas, comme quand je mangeais des aliments solides. Je m'interroge quand même, comme aujourd'hui où cela n'a pas été facile pour moi, si je dois reprendre la nourriture solide. Je sens que l'expérience n'est pas terminée et je verrai le moment voulu ce que je fais. Le chemin se fait en marchant.


À bientôt.


Michaël.

54 vues6 commentaires

Posts récents

Voir tout
bottom of page